Aujourd’hui :
Le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et l’US Air Force étudient un moteur capable de générer l’anti-gravité et de propulser un vaisseau spatial à des vitesses supraluminiques. L’antigravitation, l’hyper propulsion et donc les voyages interstellaires sont à notre portée.
AN 2110.I
Nous les hommes vivant heureux et en paix ! Plus de guerres, plus de maladies, plus de problème d’énergie ou d’argent. Le réchauffement climatique n’a pas eu lieu… Heu désolé amis lecteurs, je rêvais tout haut ! Bon, je reprends…
AN 2110.II
La terre est morte. Une terrible guerre nucléaire a fait rage ! Peu d’humains ont survécu !!! Ces survivants vivent des jours terribles en se voyant progressivement défigurés à cause des radiations : une espèce mutante naît… Quelle horreur !!! Je cauchemarde… Bon amis lecteurs, je reprends sérieusement…
AN 2110.III
Venus notre Terre
La Terre. Notre Terre avait chaud. Depuis un siècle, le réchauffement climatique s’était accéléré, emballé. Certes, l’activité humaine était en grande partie responsable de ce phénomène. Mais ce que nos scientifiques n’avaient pas prévu, c’est que les températures ne grimperaient pas de 5 ou 6 degrés mais de 11,3 degrés. Le niveau des mers avait ainsi augmenté de 25 mètres et la banquise au pôle nord n’existait plus pendant l’été, et très peu l’hiver. La plupart du permafrost terrestre avait disparu. La conséquence fut la libération dans l’atmosphère de gaz carbonique et de méthane, amplifiant l’effet de serre. Le Grœnland dégelé, lui, fut à l‘origine de l’augmentation de 5 mètres du niveau des mers. Des mers et des océans qui avaient libéré aussi du méthane suite à la fonte des hydrates de méthane accroissant ainsi la fournaise terrienne. Ces hydrates de méthane étaient constituaient de glace dans laquelle se trouvait du méthane. Ils étaient situés au fond des océans. Mais avec le réchauffement et la montée de la température océanique, cette glace fondait, libérant ce méthane et favorisant ainsi l’effet de serre. Tout cela avait donc conduit à un effet de serre intense de 11,3 degrés.
Au sud, l’antarctique s’était considérablement dégelé et était l’une des causes principales de l’augmentation du niveau des océans. Cependant, grâce à son dégel partiel, l’antarctique avait délivré un magnifique secret. Nos climatologues, en creusant beaucoup plus profondément dans la glace qui luttait pour survivre au réchauffement climatique, avaient découvert toute une flore et faune sauvage nouvelle. Des espèces uniques de dinosaures et d’oiseaux magnifiquement conservées ainsi que des fleurs, des plantes et autres arbres totalement inconnues. Tout un monde inattendu prisonnier des glaces pendant des millénaires révélé par la bêtise humaine… Beaucoup de personnalités scientifiques, comme le professeur Durand, estimaient que nous étions indignes d’un tel cadeau fait à notre espèce. M Durand était un paléontologue renommé du CNRS, spécialiste de ce nouvel écosystème de l’antarctique découvert il y avait maintenant 13 ans. Pas un mois, pas une semaine sans que les médias annonçaient la découverte d’une nouvelle espèce au pôle sud. C’était devenu une mode depuis 13 ans.
Treize ans ! Treize années de désarroi climatique terrien ou de l’apogée du réchauffement qui étaient bien présent dans tous les esprits ! Dans l’hémisphère nord, l’Amérique et l’Europe connaissaient un bouleversement météo sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Des étés caniculaires, des printemps diluviens. Fait nouveau pour l’Europe, l’apparition dans ses eaux territoriales de cyclones en provenance de l’atlantique sud de catégorie 3 et 4. Des cyclones qui pour l’Amérique se traduisait maintenant par des forces de catégorie 6 et 7… Les scientifiques prévoyaient d’ailleurs la création prochaine d’une huitième catégorie.
Catégorie 6 : des vents de 249 à 280 km.
Catégorie 7 : des vents de 281 à 314 km.
Catégorie 8 : imaginez….
Nos mêmes savants donc qui n’avaient pas aussi vu arriver à si court terme la disparition pur et simple du Gulf Stream. Ce courant marin du sud qui tempérait les hivers européens. Ainsi, l’Europe connaissait des hivers assez rigoureux avec des températures moyennes de -30 degrés ce qui était paradoxal de part l’importance du réchauffement climatique. Quant à l’Asie, l’Afrique et l’Océanie qui elle avait vu bon nombre de ses îles disparaître, la situation n’était guerre meilleure sinon pire du fait de leur population, la plus importante du monde. Dans l’hémisphère sud, il y avait un assèchement des zones humides, une forte progression du désert mais aussi l’apparition de nouvelles zones tempérées.
Nous avions ainsi créé un phénomène unique dans les anales de l’histoire humaine et terrienne. Le réchauffement séculaire avec aussi pour conséquence la plus grande extinction de masse de tout les temps. En un siècle, 95% des espèces animales et végétales terrestre avaient disparu ainsi que 75% des espèces marines. L’humanité elle se cantonnait au chiffre de 9 à 10 milliards d’individus… Beaucoup de gens étaient morts suite à des épidémies, à la famine, aux catastrophes naturelles en tout genre et à l’augmentation du niveau des mers… Ha oui, j’oubliais aussi que bon nombre de guerre avaient éclaté pour cause territoriale et donc beaucoup de morts aussi. Je vous donnerai le chiffre un peu plus tard…
Cependant, les principaux gouvernements de notre planète avaient pris des mesures au point critique de non retour. Si nous l’avions franchis… Ainsi, ils avaient crée la WGB ou World Genetic Bank. Cette «Banque Génétique Mondiale » conservait au frais les principales espèces animales et végétales, les plus fragiles et surtout les plus utiles à l’homme, en attendant des jours plus propices pour leur renaissance.
Ensuite, la terre ne recélant plus de pétrole et de gaz, l’utilisation du charbon fut totalement proscris. Le recyclage fut généralisé et accru. Les énergies renouvelables furent développées ainsi que les centrales nucléaires à fusion servant à l’électricité mais aussi à la production de l’hydrogène pour les transports. Les transports qui réussirent enfin à faire, dans la douleur, à un prix économique intense mais nécessaire, leur révolution. Pour l’industrie, les normes antipollution s’étaient considérablement durcies et plus elles polluaient, plus la taxe environnementale et la taxe sur leurs bénéfices étaient accrues. Toutes les industries se devaient être propres. L’industrie lourde, la plus émettrice de gaz carbonique, utilisait un système de récupération et d’enfouissement de ce gaz dans les couches géologiques profondes de la Terre.
De plus, le comité international Spacecom, alliance spatiale économique technologique des USA et de l’UE pour le bien de l’humanité mais surtout des européens et des états-uniens, fut nommé pour concevoir et mettre en orbite le système « Parasol ». Parasol incluait des stations de contrôle terrestre, principalement aux Etats-Unis et dans l’Union Européenne, mais surtout des satellites, endiguant le réchauffement climatique en contrôlant l’ensoleillement terrien. Le système satellitaire aujourd’hui en place déploie, grâce à 47 satellites, de gigantesques panneaux autour de la terre pour contrer une partie du rayonnement solaire sur terre et permettre à la terre de se refroidir ou plutôt de ne pas se réchauffer d’avantage. Et pour finir, les gouvernements avaient décidé d’autoriser certaines émissions d’aérosol contrebalançant l’effet de serre, tout en s’assurant qu’ils ne s’accumulaient pas dans l’atmosphère! « Les interactions aérosols-rayonnement sont multiples et de nombreux couplages existent entre les aérosols et le cycle de l'eau. En moyenne, les aérosols ont un effet rafraîchissant s’opposant à l’effet de serre », avait on pu lire alors dans la presse. Ainsi était apparu un aérosol glacial pour l’homme mais aussi pour la Terre : Clim de Spacecom : « Contribuez au refroidissement CLIMatique en utilisant Clim. Clim, pour vous, pour la Terre, un ami intime ». Le réchauffement avait été ainsi stabilisé. Nos scientifiques espéraient alors une baisse de la température terrestre de deux à trois degrés pour les prochaines décennies.
Sur notre Terre, ou plutôt sur « Vénus notre Terre » comme on disait maintenant, la vie avait bien changé. Pourtant, les médias avaient de quoi réjouir l’humanité… Cela faisait bien longtemps, depuis sa découverte et la fin de l’exploration du système solaire qu’une mission spatial n’était pas aussi attendue. En effet, le programme Explorator III ou E.III venait de s’achever. Sa construction et ses essais étaient terminés.
Une deuxième fois, décrochée moi
« Terminée !!! La NASA vient de terminer la construction de son module d’exploration lunaire ! Bonsoir, nous somme le 5 février 2018 et il est 20h », venait d’annoncer le présentateur télé nommé Kidman. John Black éteignit la télévision. Il connaissait la nouvelle qu’il venait d’entendre. Déjà passionné d’aéronautique et de sciences spatiales, il avait lu cette information dans sa revue hebdomadaire aérospatiale. Le CEV ou Crew Exploration Vehicle était destiné à renvoyer des hommes sur la lune, 49 ans après les premiers pas de Neil Armstrong. Cette fusée était un lanceur à superposition d’étages qui permettait la mise en orbite puis le voyage lunaire du module d’exploration. La NASA avait retenu ce concept pour éviter le fiasco de la navette spatiale dont la configuration, vaisseau sur lanceur, fut à l’origine de la perte de Colombia qui, blessée lors de son décollage par un morceau de mousse isolante provenant du réservoir ventrale, explosa à son retour dans l’atmosphère. Cette configuration avait aussi causé de nombreux endommagements sur le bouclier thermique des autres navettes sans entraîner d’autres pertes. Et pour la première fois de l’histoire humaine, l’homme avait la ferme intention de s’installer définitivement sur un autre monde.
Cependant, pour installer la base lunaire permanente ainsi que tout le matériel nécessaire a son exploitation, il fallait un rythme de lancement soutenu dans un laps de temps très court, de 6 mois.
L’emplacement de l’implantation de la base lunaire avait été choisi. Elle serait située dans la zone LB65 au sud de la Lune à un endroit où l’ensoleillement était permanent pour le bon fonctionnement des cellules photovoltaïques sources d’énergie électrique, le sol riche en eau pour la station et en hélium3. L’hélium3, fabriqué grâce aux particules énergétiques émises par le soleil et dont la terre était pratiquement dépourvue, un carburant intéressant pour les centrales nucléaires à fusion dans un proche avenir… Tout cela, Black le savait. Comme il savait que cette mission était très attendue aussi bien sur le plan technologique que sur le plan politique. En effet, les USA devaient asseoir pour les décennies à venir leur domination spatiale face à la Chine et dans une moindre mesure face à l’Inde et au Japon.
Black était âgé de 34 ans, ingénieur en informatique spécialisé dans l’informatique quantique. Cette informatique qui venait d’éclore commercialement, était à base de qubits. C’est à dire des bits quantiques. L’informatique avait vu ses capacités de puissance de calcul, de mémoire et de rapidité considérablement développées et accrues grâce à ce nouveau procédé. Mais son travail entrevoyait déjà les évolutions futures de cette informatique révolutionnaire. Lui, travaillait sur les qutrits… C'est-à-dire un système informatique quantique non pas à base de bit 0 et 1 mais de trits, 0, 1 et 2. Soit un système trinaire, système de numération base trois. Et dans le futur, une informatique encore plus puissante que l’informatique qubit.
Black vivait seul dans la banlieue parisienne. Cet ingénieur états-unien dirigeait les recherches de son entreprise en France. Il habitait un petit appartement à un quart d’heure de Paris. C’était un trois pièce. L’entée donnait sur un couloir où, à gauche, était située la salle de bain. A droite, la pièce principale que Black avait séparée en deux, pour former une petite salle à manger et sa chambre. La cuisine était située à gauche en rentrant dans la salle à manger. Sa taille était juste assez grande pour recevoir une cuisinière, lave-linge sèche linge, un petit lave vaisselle et enfin un réfrigérateur.
Son appartement donnait pleine vue sur Paris, de la Défense à Montparnasse en passant par la tour Eiffel et le Dôme des Invalides et enfin, au loin, le Sacré Cœur. Mais aussi petit fut il, son <<petit nid >> comme disait Black lui suffisait. Ce solitaire dans l’âme n’avait que faire d’un appartement plus grand qu’il aurait pu largement s’offrir. Black éteignit sa télévision, but un lait miel et alla se coucher en pensant à l’espace, à la lune que nous nous apprêtions à décroché une deuxième fois et à quelle découverte ferait-il demain.
Nous y sommes
Demain, soyez présents au décollage de L’Humanus Terra, notre ambassadeur spatial, pouvait on entendre dans les médias. C’était la première fois dans toute l’histoire de l’humanité qu’un vaisseau spatial avait une mission non pas interplanétaire mais interstellaire. Il s’était passé trois mois depuis l’annonce de la fin du programme E.III et celle du départ de la mission interstellaire.
Que de sacrifices les hommes avaient ils dus faire. Les entreprises, les salariés participant au programme avaient été tenus au secret le plus absolu quant aux technologies utilisées. Aucune concession n’avait été faite. C’était un programme qui dura vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept et cela pendant dix ans. Les médias eux même furent juste informés de l’existence du programme Explorator III. Toutes les personnes qui essayèrent de découvrir ce qu’était ce programme furent arrêtées et conduites en prison. Les principes même de démocratie et de justice ont été bafoués. Mais, comme le disaient les Coprésidents de Spacecom, un états-unien et un européen, cela était nécessaire pour la bonne conduite du programme. D’ailleurs, la presse ne ventait plus que les mérites et la réussite future de la mission. Très peu de journaux ou chaînes de télévision ne mettaient en avant ces crimes. Ce vol spatial promettait d’être riche en événements. Quelques fuites avaient eu lieu, où plutôt avaient été orchestrées par Spacecom, sur le déroulement de la mission. Ainsi savait on que l’Humanus Terra devait se rendre sur la base lunaire Apollo et sur la base martienne Aurora avant de partir vers l’espace lointain, au delà de notre système solaire.
Aux alentours de la base Terrienne Futuraspace, de nombreuses personnes se groupaient pour apercevoir le vaisseau et éventuellement son équipage qui, malheureusement pour ces badauds, était tenu au secret. Cette base était située prés de Cap Canaveral et était devenu le principal port spatial de la planète. A midi le lendemain, le vaisseau décollera pour sa mission, mais avant, à 10h30 GMT, les noms des hommes d’équipage seront rendus publiques. Ce sera alors le plus grand événement mondial depuis ces vingt dernières années. Le dévoilement public de l’équipage et le décollage du vaisseau sera retransmit en direct dans tout les pays de la planète. Quelques privilégiés pourront assister en direct au départ de la mission depuis la tribune offerte pas Spacecom. Mais les meilleures places seront sans nul doute devant sa télé ou les écrans géant placé dans les plus grandes villes du monde. Plusieurs questions hantaient de nombreux esprits. Quel est l’objectif final de cette mission? Pourquoi tant de secret autour de cette mission? Qui sont les hommes et les femmes d’équipages? Si la dernière question connaîtra sa réponse demain, les deux autres resteront un mystère pendant un certain temps. Cependant, il fallait attendre !!! Une nuit de folie douce passa sur Venus notre Terre. On annonça dans la nuit un report de la mission… Mais se fut très vite démenti par les autorités. De plus en plus de personnes grouillaient autour du port spatial pour être aux premières loges de cet événement ! Juste pour dire : J’y étais !!! Des états-uniens, des européens, des chinois, des australiens, des africains et même des mongols s’étaient déplacés pour assister au spectacle. Pendant toute la nuit, des gens venant du monde entier, se pressaient telle une masse grouillante autour de ce qui allait rentré dans l’histoire de l’humanité comme l’événement le plus important de puis la découverte du feu ! Sur Futuraspace, l’impatience, la joie, l’excitation et la pression montaient peu à peu tout comme le soleil dans le ciel, faisant se lever ce jour historique et à jamais immortel dans le cœur des Hommes.
Black se réveilla en sursaut. Il était 6h du matin. Il ne commençait sa journée de travail qu’à 10h ce matin mais préféra se levait plutôt que de se recoucher. John se souvint qu’il rêvait de millier de fourmis qui essayait de l’approcher pour mieux le dévorer. Les fourmis… Il avait horreur des fourmis. Il se fit son premier de ses trois cafés matinaux bien chauds. Des cafés noirs avec une goutte de lait et un sucre, puis alluma la télévision sur sa chaîne favorite où des documentaires passés en continus. Il y avait un documentaire sur le futur de l’humanité et notamment sur sa conquête spatiale et les défis qu’elle relevait. Black connaissait déjà à peu prés tout de ce qui se disait dans ce reportage. Après avoir ingurgiter sa dose de caféine matinale, il fit sa demi heure de musculation quotidienne. Pour Black, le sport était important pour l’hygiène de vie. Puis, il prit un bon bain ouvra ses volets et se mit à son ordinateur pour consulter ses mails. Black constata qu’il n’avait rien d’intéressant aujourd’hui. Soudain, une fulgurante douleur lui transperça le crâne. Il avait une migraine… Il prit deux cachets et entreprit finalement de se reposer avant le départ au travail. John vit alors que le soleil commençait à se lever et que le temps était épouvantable. Un ciel chargé, du crachin parisien et des températures glaciales animait le temps de ce début de journée.
de Futuraspace où nous attendons avec impatience l’annonce de la composition de l’équipage qui partira pour le premier voyage interstellaire de l’humanité ! Sur des millions de télévisions, des centaines de millions de spectateurs attendaient avec impatience le spectacle. Qui avaient été choisis ? Est-ce qu’ils étaient connus? Sur les écrans télé, on pouvait constater que la salle de la conférence de presse, où sera présenter l’équipage, était comble. Enfin 10h30 arriva !!!
-… Oui docteur j’ai assez mal à la tête et je me sens bien fatigué…
John Black était au téléphone avec son médecin. C’était la première fois, aussi longtemps qu’il s’en souvienne, qu’il était malade ainsi, aussi brusquement.
-Très bien. Restez chez vous j’arrive John, lui répondit le médecin.
John appela son bureau pour lui dire qu’il ne viendrait pas travaillait aujourd’hui. Quelle poisse !!! Tomber malade cette semaine !!! La semaine où ses collègues et lui devaient négocier un contrat de 10 millions d’euros pour la création des toutes premières puces qutrit… En effet, loin de commencer leur commercialisation, ce contrat avait valeur de recherche amont d’industrialisation et porter sur la création, l’étude de fonction et de capacités techniques de trois puces qutrit. Tout un programme d’évaluation et de test pour l’informatique future et son entreprise tenait dans ce contrat. Mais John, loin de se décourager, pensa qu’il fera tout pour assister à cette négociation. Black s’allongea dans le noir et ferma les yeux en attendant le médecin. Mais sa tête retentait de divers bruits qui s’entrechoquaient et se mêlaient pour former une cacophonie insupportable. Dur, très dur de se reposer dans ces conditions. Il fallait attendre le médecin… Qui arriva à 10h30.
Un Vaisseau, des Hommes et une Civilisation.
La salle de presse était comble. Des journalistes du monde entier étaient venus assister à la présentation publique de ce mystérieux équipage. Une multitude de caméras numériques holographiques fonctionnaient silencieusement. Des appareils photo graphiques OLED crépitaient calmement et silencieusement pour les journaux du lendemain. Ces appareils photo étaient constitués de diodes électroluminescentes organiques peu gourmandes en énergie capable de prendre de petit film et photo d’une remarquable définition. Ces petits films et ces photos étaient ensuite adaptés aux journaux interactifs qui, lorsqu’on les dépliait, faisaient dérouler et apparaître les articles, comme de petit film. On avait même parfois droit à des articles sonores.
Et c’est avec une certaine fierté et dans une cérémonie bien rodée que les Coprésidents de Spacecom entrèrent dans la salle de conférence, suivis par l’équipage de l’Humanus Terra et enfin par A et B, les Codirecteurs de Futuraspace. La salle de conférence baignait dans une atmosphère de curiosité et de surexcitation. Elle était deux fois plus grande que la salle de presse de la Maison Blanche et avait une couleur bleutée. Aux premiers rangs se trouvaient les journalistes de la presse écrite et ceux qui avaient le plus d’affinité avec Spacecom. Au fond de la salle se trouvaient les caméras de télévisions des chaînes mondiales. Ce qui était le plus drôle, c’est qu’il y avait un silence de plomb dans cette pièce. Personne n’osait parler, personne n’osait bouger et c’était tout juste si les journalistes présents osaient respirer. C et D, les deux Coprésidents, s’installèrent au centre de la longue table qui faisait presque la largeur de la salle. Posés cette table, des verres d’eau alignés marquant chaque place de chaque conférencier. Derrière elle, un immense hologramme représentant, la Terre, l’Humanus Terra avec les base lunaire Apollo et martienne Aurora et pour finir, Elle.
Donc de chaque coté des deux dirigeant de Spacecom, se répartir les hommes et femmes d’équipage. Et pour finir, à chaque extrémité de la table, se plaça un codirecteur de la base. Les journalistes purent, à leur grand étonnement, constater qu’il y avait deux places vides. Un vaisseau, des hommes et une civilisation ! La scène et les acteurs étaient en place. Le spectacle allait commencer.
-Commencez à prendre vos médicament trois par jour pendant 4 jours et reposez vous bien, avant de faire quoi que se soit John. Vous avez attrapé la grippe, dit le docteur Martin.
-Mais j’ai un contrat et du travail important à f… commença Black.
-Non, il faut bien vous soigner et du repos. Vous avez 39 de fièvre. Ne jouez pas avec votre santé, lui dit le médecin.
-Très bien docteur.
-Parfait. Voici votre arrêt de maladie, rétablissez vous bien et au revoir ! Sur ce, Monsieur Martin quitta Black pour continuer sa tournée.
Il est vrai que pendant l’attente du médecin qui arriva à 10h30, Black sentit qu’il allait de plus en plus mal et constata que sa température montait. Il avait à présent de la fièvre. Cependant, Black alla chercher ses médicaments à la pharmacie qui heureusement était juste en bas de chez lui, appela ses collègues pour leur annoncer la mauvaise nouvelle et finit courbaturé et mort de fatigue, par se mettre dans son lit. Il fit un rêve bizarre de gens qui hurlaient, de la coupe du monde foot et qu’il se retrouvait flottant dans le vide. La fièvre le faisait probablement délirer pensa-t-il.
C’était un délire ! Toute la foule à travers le monde acclamait ceux qui étaient dors et déjà des héros. Une chose frappa les esprits : L’équipage de l’Humanus Terra avait l’air d’être jeune. Monsieur C, coprésident de Spacecom, se leva et annonça :
-Bonjour à toutes et à tous et bienvenue en ces lieux. Tout d’abord, nous tenons à remercier les journalistes ici présents qui ont répondu aimablement à notre invitation pour cette conférence de presse. Elle était retransmise en directe dans le monde, auto traduite de sorte qu’il n’y avait aucun différé. Ensuite nous tenons à remercier l’ensemble des téléspectateurs de la planète pour leur présence parmi nous. Enfin, pas de blabla inutile donc voici la présentation de l’équipage du vaisseau spatial interstellaire terrien, l’ Humanus Terra.
Chaque membre d’équipage était habillé d’une combinaison noire moulante avec l’insigne terrien, sur leur gauche au-dessus duquel était inscrit leur nom.
A ma gauche, se trouve le Commandant K Jefferson, qui aura la responsabilité et le commandement de cette mission. Lors de son appel, le commandant se leva et re garda la salle d’un air amusé.
Se trouve, poursuivit le Coprésident, les cap